Les techniques d'avenir
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Re: Les techniques d'avenir
Quelques techniques encore non envisageables
Cette technique consiste à déverser en grandes quantités du sulfate de fer sur une large zone d’essai afin de favoriser la prolifération du phytoplancton.
Le phytoplancton marin est l’un des principaux acteurs de la « pompe biologique » séquestrant le CO2 atmosphérique. L’idée de provoquer de massives efflorescences afin de stocker le CO2 sous forme de biomasse et de le laisser précipiter dans les eaux profondes est donc rapidement venue aux océanographes.
Cependant, La quantité de carbone organique entraînée dans les eaux profondes reste modeste, tandis que la prolifération phytoplanctonique peut perturber l’écosystème marin. En effet, l’accumulation de biomasse en décomposition peut entraîner un appauvrissement des eaux en dioxygène. De plus, certaines micro-algues peuvent rejeter des gaz à effet de serre, mais également produire des méthylhalides, précurseurs chimiques d’halogènes réactifs dégradant l’ozone stratosphérique, et du dimethylsulfide, régulant la condensation de la vapeur d’eau au-dessus des océans.
Autre piste envisagée pour enrayer le réchauffement climatique : la solution dite des "volcans artificiels". Défendue notamment par le prix Nobel de chimie Paul Crutzen, elle consiste à envoyer chaque année dans la stratosphère des tonnes de particules de soufre. Après s’être condensé sous forme de sulfate, le soufre permettrait de réduire l’intensité du rayonnement solaire et donc la température terrestre.
Il s’agit là encore d’une solution "terrifiante", qui n’a aucune pérennité car il faudrait envoyer plusieurs millions de ballons de soufre chaque année. Et puis le soufre est un composé toxique…
Des milliards de tonnes de dioxyde de carbone pourrait être capturé par cette roche et une réaction chimique naturelle. La péridotite, une roche dans le manteau de la Terre, est exposée à la surface en de nombreux endroits sur la planète. Dans le sultanat d'Oman, Moyen-Orient, ce minéral peut convertir naturellement 100.000 tonnes de dioxyde de carbone dans le roc chaque année. C'est suffisant pour absorber les émissions de CO2 provenant de la combustion de plus de 10 millions de gallons d'essence.
La fertilisation des océans
Cette technique consiste à déverser en grandes quantités du sulfate de fer sur une large zone d’essai afin de favoriser la prolifération du phytoplancton.
Le phytoplancton marin est l’un des principaux acteurs de la « pompe biologique » séquestrant le CO2 atmosphérique. L’idée de provoquer de massives efflorescences afin de stocker le CO2 sous forme de biomasse et de le laisser précipiter dans les eaux profondes est donc rapidement venue aux océanographes.
Cependant, La quantité de carbone organique entraînée dans les eaux profondes reste modeste, tandis que la prolifération phytoplanctonique peut perturber l’écosystème marin. En effet, l’accumulation de biomasse en décomposition peut entraîner un appauvrissement des eaux en dioxygène. De plus, certaines micro-algues peuvent rejeter des gaz à effet de serre, mais également produire des méthylhalides, précurseurs chimiques d’halogènes réactifs dégradant l’ozone stratosphérique, et du dimethylsulfide, régulant la condensation de la vapeur d’eau au-dessus des océans.
Du soufre dans la stratosphère
Autre piste envisagée pour enrayer le réchauffement climatique : la solution dite des "volcans artificiels". Défendue notamment par le prix Nobel de chimie Paul Crutzen, elle consiste à envoyer chaque année dans la stratosphère des tonnes de particules de soufre. Après s’être condensé sous forme de sulfate, le soufre permettrait de réduire l’intensité du rayonnement solaire et donc la température terrestre.
Il s’agit là encore d’une solution "terrifiante", qui n’a aucune pérennité car il faudrait envoyer plusieurs millions de ballons de soufre chaque année. Et puis le soufre est un composé toxique…
La péridotite
Des milliards de tonnes de dioxyde de carbone pourrait être capturé par cette roche et une réaction chimique naturelle. La péridotite, une roche dans le manteau de la Terre, est exposée à la surface en de nombreux endroits sur la planète. Dans le sultanat d'Oman, Moyen-Orient, ce minéral peut convertir naturellement 100.000 tonnes de dioxyde de carbone dans le roc chaque année. C'est suffisant pour absorber les émissions de CO2 provenant de la combustion de plus de 10 millions de gallons d'essence.
Philippe- Messages : 4
Date d'inscription : 17/11/2009
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