Dépollution des CFC
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Qu’est-ce-que les CFC ?
Les chlorofluorocarbures ou CFC sont une sous-classe de gaz fluorés, eux-mêmes faisant partie de la famille des halogénoalcanes. En effet ce sont des gaz composés, dérivés des alcanes, où tous les atomes d'hydrogène ont été substitués par des atomes de chlore et de fluor. Les CFC doivent leurs intérêts principaux à leurs propriétés puisqu’ils sont inertes, stables, incolores, inodores, ininflammables, non-corrosifs à l’état gazeux ou liquide, ils ne sont pas intrinsèquement toxiques, mais certains de leurs produits de décomposition peuvent être dangereux. Les deux principaux dérivés des CFC sont les Halons et les HCFC. Les CFC sont des polluants qui détruisent l’ozone dans la stratosphère et absorbent les rayonnements ultraviolets de haute énergie, contribuant ainsi activement à l'augmentation de l'effet de serre, c’est pourquoi leur utilisation se veut réduite voire interdite. Les émissions de CFC proviennent de l'utilisation de ces produits dans les biens de consommation courante tels que les bombes aérosols (laque, parfum, mousse à raser), extincteurs, réfrigérateurs, climatiseurs, solvants etc. Plus couramment employés par le passé, ils continuent d’être accidentellement rejetés dans l’environnement par les systèmes de réfrigération et de climatisation, ou encore d’être libérés lors de l’utilisation de certains solvants et mousses.
Dépollution des CFC :
Les CFC ont de très intéressantes propriétés physico-chimiques, ce qui leur a valu un grand intérêt de la part des industries et explique leur utilisation massive, jusqu'à la découverte de leur rôle dans la destruction de la couche d'ozone par le chlore. C’est pourquoi de nombreuses mesures ont été prises pour diminuer l’utilisation de ce produit jusqu’à l’arrêt de leur production par les principaux pays producteurs en 1987 à Montréal. En Europe, depuis le 1er octobre 2000, les CFC ne peuvent plus être mis sur le marché et doivent être impérativement récupérés et détruits depuis le 1er janvier 2002.
A la suite d'accords internationaux, la production de ces substances est donc désormais très fortement réduite voire interdite pour la plupart, mais leur durée de vie (de 60 à 110 ans environ selon les composés) fait que les quantités présentes dans notre atmosphère vont continuer d'agir encore pendant un certain temps.
Une alternative aux CFC :
Les hydrofluorocarbones ou HFC sont des halogénoalcanes gazeux de la famille des fluorocarbures (FC). Ces gaz fluorés sont composés d’atomes de carbone, de fluor et d'hydrogène. On les utilise notamment dans les systèmes de réfrigération, dans les aérosols et les mousses isolantes. Ces gaz sont tous d’origine synthétique. Ils ont fait leur apparition après la mise en application du Protocole de Montréal (1987), accord visant à réduire et à terme éliminer complètement les substances qui entament la couche d'ozone l'utilisation des chlorofluorocarbures et des hydrochlorofluorocarbures (HCFC). Les HFC se veulent une alternative aux CFC et aux HCFC du fait qu’ils ne contiennent aucun atome de chlore responsable de la dégradation de l’ozone. Mais ils figurent parmi les six principaux gaz à effet de serre répertoriés par le Protocole de Kyoto, leur potentiel de réchauffement correspondant à 2 800 fois celui du CO2. En plus de protéger l’ozone, les HFC offrent une bien meilleure efficacité énergétique que les CFC. Les HFC possèdent des propriétés techniques similaires à celles des CFC, notamment leur ininflammabilité, leur faible toxicité ainsi que leur température de fusion permettant de les utiliser comme fluides réfrigérants. Les HFC peuvent donc facilement remplacer les CFC dans la majorité de leurs applications, tout en réduisant la quantité de gaz nécessaire. On estime que les HFC contribuent aujourd’hui à environ 0,5-1 % de l’effet de serre global et que cette contribution devrait atteindre environ 3 % en 2050. En effet, les émissions de HFC sont en hausse depuis les années 1990, mais ces dernières restent beaucoup moins alarmantes que celles des CFC qui totalisaient 25 % des contributions à l’effet de serre global en 1990, de sorte que l’utilisation des HFC demeure avantageuse sur le plan énergétique et pour l’environnement. Les émissions de HFC sont aujourd’hui contrôlées et jugées indésirables pour l’environnement, mais ces gaz seront sans doute encore utilisés dans l’industrie du froid, faute d'alternative aussi intéressante du point de vue économique. Les alternatives les plus connues pour l’industrie du froid (réfrigérants) sont l’ammoniac, gaz toxique et modérément ininflammable, et le dioxyde de carbone dont le point critique est d’une valeur trop basse pour offrir une fiabilité et une efficacité comparables.
Julia- Messages : 2
Date d'inscription : 15/11/2009
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